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Description
Dans cet épisode spécial du podcast on s’entretient avec Dimitri Souleliac, un expert en cybersécurité qui, après avoir débuté sa carrière en France puis passé dix ans au Québec, s’est établi en Nouvelle-Zélande depuis environ sept ans où il dirige sa propre entreprise.
La Nouvelle-Zélande : un écosystème cybernétique méconnu
Dimitri présente d’abord la Nouvelle-Zélande comme un petit pays composé de deux îles totalisant 5 millions d’habitants, dont seulement 1 million sur l’île du Sud où il réside. Pour mettre ces chiffres en perspective, il souligne que le Québec compte 8 millions d’habitants et que Montréal seule a deux fois plus d’habitants que toute l’île du Sud.
Ce qui a attiré Dimitri en Nouvelle-Zélande n’est pas l’expertise en cybersécurité ou un client particulier, mais plutôt le style de vie. Il apprécie particulièrement la possibilité de prendre du recul par rapport aux événements mondiaux et de véritablement déconnecter après sa journée de travail, dans un environnement naturel qu’il qualifie d’incroyable.
Une position géographique stratégique
Depuis la Nouvelle-Zélande, Dimitri peut travailler avec des clients du monde entier grâce à une position centrale dans les fuseaux horaires : le matin avec l’Amérique du Nord, la journée avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Asie-Pacifique, et le soir avec l’Europe. Cette flexibilité lui a permis de créer sa société Corésilium, offrant son expertise à diverses entreprises internationales.
Relations avec l’Australie et l’écosystème régional
La relation entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie (26 millions d’habitants) est comparable à celle entre le Canada et les États-Unis. De nombreux Néo-Zélandais vont se former en cybersécurité puis travaillent en Australie où les opportunités sont plus nombreuses, avant parfois de revenir s’installer en Nouvelle-Zélande pour le style de vie.
L’écosystème régional inclut également les îles de la Polynésie (Samoa, Tonga, Fiji, îles Cook) et des territoires français comme la Nouvelle-Calédonie. Bien que ces marchés soient plus petits, ils ont des besoins importants en matière de sécurité des opérateurs télécom, d’énergie et d’infrastructures essentielles.
Une culture du risque différente
Un aspect fascinant évoqué par Dimitri est la différence dans la perception du risque en Nouvelle-Zélande. Contrairement à l’Europe qui a connu des guerres sur son territoire, la Nouvelle-Zélande n’a jamais été le théâtre de conflits armés. De plus, contrairement à l’Australie où la faune peut être dangereuse, la Nouvelle-Zélande n’abrite pas de prédateurs ou d’animaux venimeux.
Cette absence historique de menaces a forgé une culture où les gens se sentent généralement en sécurité et font facilement confiance, ce qui peut les rendre vulnérables aux cyberattaques. Dimitri observe que les Néo-Zélandais sous-estiment souvent la menace cybernétique, mais sont paradoxalement bien préparés aux catastrophes naturelles comme les tremblements de terre ou tsunamis.
Événements et communauté cyber
L’écosystème cybersécurité néo-zélandais comprend plusieurs événements notables comme le Kiwicon (devenu Kawai Con) à Wellington et le Christchurch Hacking Conference. Dimitri évoque aussi le “CH Camp”, un concept original de conférence en format camp d’été où les participants campent et partagent leurs connaissances autour d’un feu.
Cadre légal et approche réglementaire
La Nouvelle-Zélande se distingue par une approche beaucoup plus libérale et simplifiée en matière de réglementation. Contrairement à l’Europe avec le RGPD ou au Québec avec la Loi 25, le pays n’a pas d’équivalent strict pour la protection des renseignements personnels. Créer une entreprise y est extrêmement simple - la Nouvelle-Zélande et Singapour sont classées numéro 1 et 2 des pays de l’OCDE pour la facilité de création d’entreprise.
Cette simplicité juridique s’explique en partie par le fait que le pays est une juridiction unique, sans provinces ni états, contrairement au Canada, aux États-Unis ou à l’Australie. Cependant, cette approche plus laxiste inquiète Dimitri concernant la protection des données personnelles.
Position géopolitique unique
Sur le plan géopolitique, la Nouvelle-Zélande occupe une position singulière. Membre du Commonwealth et des “Five Eyes” avec les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, elle partage des informations sur les menaces et risques cybernétiques avec ces pays. Cependant, son principal client commercial est la Chine, à qui elle exporte massivement des produits agricoles et laitiers.
Cette situation économique conduit à une posture plus neutre dans les discours officiels. Contrairement au Canada ou aux États-Unis où l’attribution des cyberattaques à des acteurs étatiques comme la Chine ou la Russie est courante, la Nouvelle-Zélande maintient généralement une position plus diplomatique.
Collaborateurs
Crédits
- Montage par Intrasecure inc
- Locaux virtuels par Riverside.fm
Tags: australie, chine, nz, privacy, prp
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