Teknik - L'IA dans le contexte d'un CtF (Northsec)
16 mai 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x590!
Spécial - Cybersécurité dans le secteur de la santé
08 avril 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x589!
SéQCure/Spécial - Histoires d’erreurs
08 avril 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x588!
Spécial - Souveraineté numérique - part 2
07 mai 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x587!
Teknik - Revue de code - ChatGPT face aux vulnérabilités OWASP Top 10
08 avril 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x586!
Spécial - Cyberchill numéro 4 - Des questions
24 avril 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x585!
Teknik - Cyberdéfense en profondeur - Naviguer dans les défis de cybersécurité des technologies multi-environnements
08 avril 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x584!
SéQCure/H'main - Vous avez dit IA? Et si nous parlions plutôt d'IH? - Récit d'une ex-CPO
28 mars 2025
Parce que... c'est l'épisode 0x583!
Parce que… c’est l’épisode 0x583!
Shameless plug
- 10 au 18 mai 2025 - NorthSec
- 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe
- 27 et 29 juin 2025 - LeHACK
- 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8
- 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec
- 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week
- 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065
Description
Dans cet épisode, Nicolas et Vanessa Deschênes discutent de l’importance de la dimension humaine dans le domaine de la cybersécurité, en revenant sur la conférence donnée par Vanessa.
L’humain : le maillon le plus complexe, pas le plus faible
Vanessa commence par remettre en question la vision répandue de l’humain comme “le maillon le plus faible” en cybersécurité. Elle préfère parler de l’humain comme “le maillon le plus complexe”, soulignant que cette complexité se retrouve dans son mode de fonctionnement, sa pensée et ses perceptions. Dans les domaines techniques, cette dimension humaine est souvent négligée, alors qu’elle est fondamentale pour éviter les conflits de perception.
De la confrontation à la collaboration
Les deux intervenants partagent leurs expériences personnelles similaires : au début de leur carrière, ils adoptaient une posture de confrontation, cherchant à démontrer leur expertise technique et à “gagner” face à leurs interlocuteurs.
Vanessa raconte une anecdote concernant des débats sur la définition du “renseignement personnel”, où elle considérait que les autres étaient “incompétents”. Elle a réalisé plus tard que le problème venait du fait que chacun parlait un langage différent, utilisant l’analogie du chiffre 6 ou 9 selon l’angle de vue. Cette prise de conscience a transformé son approche, l’amenant à poser plus de questions pour comprendre l’autre, plutôt que de dépenser de l’énergie à le convaincre.
Nicolas confirme avoir vécu le même parcours, passant d’une position rigide et technique à une approche plus collaborative, comprenant que l’objectif n’est pas de “gagner” mais de “construire ensemble”.
Les “power skills” plutôt que les “soft skills”
Les intervenants discutent de la terminologie : ce qu’on appelle “soft skills” (compétences douces) est désormais plutôt qualifié de “power skills” (compétences de puissance) par les experts. Ces compétences humaines ne sont pas “molles” mais complexes et difficiles à maîtriser, parfois plus que les compétences techniques. Elles permettent d’améliorer considérablement l’efficacité professionnelle en facilitant les interactions.
L’importance du storytelling et des émotions
Un aspect important abordé est le storytelling comme outil de communication efficace. Plutôt que d’assener des faits et des chiffres froids, raconter une histoire qui touche émotionnellement l’interlocuteur permet une meilleure mémorisation et adhésion. Les études montrent que l’émotion est ce qui ancre l’information dans la mémoire.
Nicolas souligne comment son style de communication a évolué d’un mode très factuel à une approche plus narrative, où les chiffres viennent en appui d’une histoire plutôt que l’inverse. Cette approche permet d’adapter son vocabulaire au contexte de l’interlocuteur et de créer des ponts entre différents domaines d’expertise.
La peur comme levier d’influence, mais à manier avec précaution
Vanessa explique que la peur peut être un levier d’influence puissant, car l’humain est plus sensible à l’idée de perdre quelque chose qu’à celle de gagner. Cependant, elle met en garde contre un usage excessif qui pourrait paralyser la prise de décision en générant trop de stress. Il faut trouver un juste milieu pour être efficace sans être contre-productif.
La curiosité comme point de départ
En conclusion, Vanessa recommande de partir de la curiosité, qualité répandue chez les professionnels de la cybersécurité. Utiliser cette curiosité pour comprendre le point de vue de l’autre permet de réduire l’écart entre les personnes et de maintenir une posture d’ouverture plutôt que de défense. Cette approche favorise la collaboration et l’enrichissement mutuel plutôt que la confrontation.
Cette conversation illustre l’évolution de professionnels techniques vers une approche plus humaine et collaborative, démontrant que la maîtrise des compétences relationnelles peut être aussi cruciale que l’expertise technique dans les domaines de la cybersécurité et de la conformité.
Notes
Collaborateurs
Crédits
- Montage par Intrasecure inc
- Locaux virtuels par Riverside.fm
Tag: communication
Tweet